L’orientation analytique
Elle est influencée par la psychanalyse mais s’en démarque en partie par une plus grande souplesse du cadre. Elle travaille avec l’inconscient. Le transfert qui s’établit entre le psychologue et le patient va permettre l’élaboration de problématiques inconscientes. Au cours du travail, la libre association, l’interprétation du discours du patient, vont être favorisés pour faire apparaître des mécanismes anciens, refoulés, permettant de comprendre certains fonctionnements actuels pouvant handicaper son quotidien. Ce travail thérapeutique va aider le patient à se détacher de ses conflits passés irrésolus. C’est ce qu’on appelle une psychothérapie d’inspiration psychanalytique.
L’orientation systémique
Il s’agit d’une approche souvent utilisée en thérapie familiale, partant du postulat qu’une problématique peut découler de l’interaction avec l’entourage du patient. Le thérapeute accorde une place centrale à l’analyse des différents systèmes relationnels (familial, professionnel, scolaire, social etc.) auxquels le patient appartient. L’enjeu est souvent d’atténuer la souffrance de l’ensemble des acteurs du système, sans négliger son influence positive. Cette approche prend en compte la problématique du patient tout en l’incluant dans un dysfonctionnement plus général, étendu à l’ensemble du système.
L’orientation humaniste
Elle est centrée sur le présent et mise sur la capacité personnelle du patient à comprendre les difficultés qu’il rencontre, faire des choix et trouver des solutions afin d’apporter les transformations adéquates. Le psychologue va accompagner l’exploration consciente de soi par le patient lui-même et soutenir la découverte et mise en œuvre de nouveaux désirs, besoins et fonctionnements.
L’orientation cognitivo-comportementale
Il s’agit d’une thérapie basée sur l’observation des liens existant entre pensées, émotions et comportements. Le but est de prendre conscience de l’ensemble des mécanismes qui influencent les comportements d’un individu (l’environnement, les fonctionnements innés, acquis, inconscients et conscients). La démarche cognitive vise à s’interroger sur les pensées automatiques et leur mise en place, afin de parvenir à les remplacer par des réflexions plus proches de la réalité. Afin de permettre au patient de garder un certain contrôle sur ses pensées automatiques et parfois irrationnelles, le psychologue va l’aider à les remettre en cause : le patient doit apprendre, non pas à modifier ses pensées et émotions, mais à garder une certaine maitrise et distanciation vis à vis de ces influences psychologiques, lui permettant de modifier les comportements qui en découlent pour en générer de nouveaux, plus adaptés.