Où se situe la norme ? Il s’agit souvent d’une question de point de vue.
Ce que cherche à évaluer la psychologue est surtout la souffrance éprouvée par le patient et l’impact de celle-ci sur sa vie quotidienne. La souffrance, le mal-être, sont des ressentis propres à chacun, qui s’expriment de bien des manières. Cela rend chaque demande unique.
Ce sont souvent des épreuves de la vie plus ou moins dramatiques telles qu’un deuil, une maladie, une séparation, la perte d’un emploi, un changement de vie etc. qui poussent à solliciter un étayage psychologique.
D’autres démarches comme le désir d’effectuer un travail sur soi, de répondre à des questionnements sur son histoire, ses origines, être soutenu dans une volonté de changement personnel, sont autant de motifs qui peuvent nécessiter d’aller rencontrer un psychologue.
Le suivi
Les premières séances vont permettre de faire le point, d’écouter la demande et de convenir quel type d’entretien il est souhaitable de mettre en place, à quel rythme…
C’est alors que pourra être décidé conjointement d’entreprendre ou non un travail.
A tout moment, patient et psychologue peuvent remettre en question la nécessité des rencontres et de leur fréquence.
C’est pourquoi, décider d’entreprendre un suivi psychologique nécessite de s’engager à répondre aux demandes que cela va générer. Une fois les modalités définies, il est important de les respecter (sauf impératifs occasionnels). Sans la volonté d’avancer et de faire le nécessaire, même si cela est parfois difficile, le travail sera très compliqué, voire voué à l’échec. C’est pourquoi la psychologue et le patient passent ensemble un contrat moral : l’un s’engage à être disponible, bienveillant, à l’écoute, pour accompagner au mieux le patient dans une dynamique d’avancement psychologique, le second doit se rendre disponible pour permettre cette évolution.